lundi 28 mars 2011

(Bonnes) Humeurs...

Il y a des jours comme ça où le soleil brille un peu plus fort, où une légère brise souffle dans l'air. Ces jours là, c'est comme un miracle qui s'accomplit : on se sent fort, invincible, dynamique.
On aère, on nettoie, on range...On a même une vélléité de changer les meubles de place. De donner une nouvelle perspective à notre vie, quoi.
On en regretterait presque que le Nouvel An ne soit pas fin mars, pour pouvoir prendre des bonnes résolutions, des vraies cette fois, que l'on saurait tenir avec fidélité et engagement, aidé par le soleil et l'odeur de l'herbe fraîchement tondue... On aurait envie de redécouvrir les fêtes païennes ancestrales, qui célébraient l'arrivée du printemps avec moult feux de joie et diverses adorations à l'astre du jour.
Et bizarrement, une folle envie furieuse de festoyer et de nous réjouir, comme ça béatement, nous prend à la gorge.

On aurait envie de rire à gorge déployée, de partir loin, loin, loin dans un grand fou rire dont on ressortirait tout moulu des abdominaux, les larmes aux yeux et la goutte de pipi dans la culotte, après avoir produit des bruits qu'aucun animal au monde ne saurait reproduire.
Et oui, il y a des jours comme ça où des petites bulles nous chatouillent l'estomac sans qu'on ait eu besoin d'alcool pour provoquer cette sensation.
Ces jours là, tout semble plus léger, comme si la pesanteur n'était qu'un mythe brodé de toutes pièces par des scientifiques enragés désireux de plomber l'ambiance coûte que coûte. Les potentiels problèmes sont très vite réglés, à grand coup d'axiomes idiots tel que "Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions!".
Un optimisme tenace nous tient au corps et rien ne nous arrête, ni les tristes mines, ni les langues de vipère. Tout ça glisse sur nous et ça fait du bien!
Alors surtout, surtout, ces jours-là, ne luttons pas, et laissons-nous aller à cette bienheureuse euphorie qui nous gagne.
Moi je dis ça...

jeudi 24 mars 2011

Quelques temps plus tard...

Ceci est un article dédicacé aux quelques fidèles lecteurs qui cliquaient nerveusement depuis un mois en se demandant si leur connexion ne foirait pas encore (maman, tout va bien...)
Tout ça pour dire qu'aujourd'hui, ça y est, je sors de mon hibernation...
Voilà, je m'étire, je baille un coup... et je reprends le droit chemin du clavier.
Avec les premiers bourgeons qui pointent le bout de leur nez, les grues qui remontent dans le grand Nord et tous les autres minuscules détails associés au printemps, il était temps.
Et oui, vivre à la campagne (même relative), ça ouvre les yeux sur les mystères de Dame Nature. Ceci dit, je suis sûre qu'en ville aussi il y a des signes qui n'échappent à l'oeil affûté des braves citadins : le duffle-coat cède la place au trench, les ballerines ne vont pas tarder à sortir du placard et, dites-moi, les terrasses de café ne commenceraient pas à se remplir par hasard ?
Mais fi de ce ton léger !
L'heure est grave mes amis, et j'ai du boulot sur la planche!
Et oui, malgré toutes les idées reçues que l'on peut avoir, la Terre ne s'arrête pas de tourner quand on dort. Ni de trembler.
Je vous rassure, je ne vais pas disserter sur les malheurs de ce monde ou bien encore ergoter sur le débat remis au goût du jour par les derniers évènements, à savoir : "Pour ou contre le nucléaire ?", mais je tenais par cette incise à symboliser une sorte de minute de silence écrite.
....
Voilà, c'est fait.

Passer du printemps au Japon, c'est bizarre, ça vous coupe toute envie.
Ya des fois comme ça où on apprend à relativiser.
Moi je dis ça, et pour le coup, je rajoute rien. Ah si, à très vite, alors!